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Hellbanger Radio Show

Émission radiophonique sur Radio Béton (93.6) en Indre-et-Loire (37), le dimanche soir de 21h à 23h et également sur internet : https://www.radiobeton.com/www/ consacrée au metal sous ses différentes formes. Nous essayons de proposer une sélection d'artistes internationaux et français, groupes établis ou formations plus récentes, venus des quatre coins du monde. L'émission est préparée et présentée par D., S. et T.

Focus & Spotlights de novembre et décembre 2021

Publié le 28 Décembre 2021 par Hellbanger

Focus & Spotlights de novembre et décembre 2021

Vous pouvez retrouver réuni ci-dessous les séquences focus réalisées ces deux derniers mois et les spotlights rédigés sur Facebook, durant la même période.

Pour rappel, les focus sont ces chroniques audio dédiées aux dernières sorties de quelques groupes de la playlist de Hellbanger, tandis que les spotlights sont de petites chroniques, publiées ici même, également consacrées à des groupes que l’on diffuse durant nos émissions.

Généralement les groupes bénéficiant d’un focus ont aussi droit à un spotlight, étant donné que ce sont des sorties que nous avons particulièrement appréciées.

Pour la période novembre-décembre, nous avons donc sélectionné 12 groupes, à savoir : 1914, Belore, Blockheads, Cenotaph, Der Weg Einer Freiheit, Exodus, Otargos, Plebeian Grandstand, The Night Eternal, Thulcandra, Tower, Unanimated

Le spotlight Blockheads (legend Grindcore - France)

C’est un sixième album pour le groupe de Grindcore hexagonal Blockheads. Venu de Meurthe et Moselle et avec une carrière qui frôle la trentaine d’années, le groupe change de label et signe sur Lixiviat Records pour la sortie de ce nouvel effort, en LP et cassette (tout en revenant chez Bones Brigade pour la version CD).

8 ans après le monstrueux This World Is Dead, Blockheads Grindcore, comme à son habitude, prend son temps entre deux sorties et ça valait clairement le coup d’attendre.
 
Commençons déjà avec cette pochette d’album avec sa photographie percutante et terriblement réaliste qui sera, à l’image du contenu de l’album, d’une brutalité violente et crue.
 
Blockheads se fait encore plus brutal que d’ordinaire durant les 26 minutes de cet album et c’est peu dire. La musique vous percute le cerveau jusqu’à l’abrutissement et vous coupe le souffle tout en conservant un niveau de richesse, d’ambiances et de diversité remarquable, qui permet de ne pas se faire chier une seconde pendant l’écoute.
 
C’est un déluge de violence réussi de la part d’un des plus vieux groupes français du style. Le rendu est viscéral et comme toujours fait avec le cœur et les tripes, et prendra encore un autre sens sur scène on l’espère très prochainement.
 

Le spotlight Cenotaph (brutal death metal slamisant de Turquie)

C’est une septième livraison de gras que nous offrent les turques de CENOTAPH. Formé en 1993 à Ankara, le groupe approche doucement de sa trentaine d’années d’existence et nous a proposé durant toute sa carrière une discographie solide et pesante.
 
Ce nouvel album, Precognition to Eradicate, ne fait pas exception à la règle et nous sert un Brutal Death Slamisant puissant et étouffant. Comme à son habitude, Cenotaph modernise sa production et gagne en puissance.
 
Cependant, bien que le son global de l’album soit dans l’air du temps, on reste tout de même sur une tartine de Brutal Death assez old school avec un rendu sourd et abrutissant.
L’album est accompagné d’une pochette réussie, bien que très classique et qui peinera à se démarquer sur les étagères.
 
Precognition to Eradicate, est un album extrêmement solide qui, malgré son aspect extrêmement brut et caverneux, possède quelques subtilités dans les morceaux qui permettent de ne pas subir un album trop chiant et monolithique. Même si, on ne va pas vous mentir, la digestion durant l’écoute s’avérera difficile.
 
Album : Precognition to Eradicate
Sortie : 13 octobre 2021

Le spotlight Otargos (black/death metal de France)

C’est un septième album que nous proposent les bordelais de Otargos. Ce nouvel effort se nomme Fleshborer Soulflayer et est de nouveau signé sur le label XenoKorp, anciennement Kaotoxin Records.

Commençons tout d’abord par saluer le travail du visuel de l’album totalement réussi et réalisé, à l’instar des deux précédents, par le bassiste du groupe Manu Pliszke. L’artwork n’a pas été sans nous faire penser au peuple des Borgs de la série Star Trek avec cette amalgame de chair et de métal rappelant la volonté d’assimilation totale de ce collectif.
 
Cette comparaison n’est pas anodine car Otargos nous sert de nouveau son Black Metal teinté de Death, à la fois intransigeant et totalitaire, oppressant et inarrêtable. L’album se fait plus riche et mieux produit que le précédent qui nous avait tout de même laissé un peu sur notre faim.
 
Le groupe accueille également un nouveau batteur, qui, disons le, n’est pas la pour faire dans la subtilité en proposant un matraquage puissant et en règles d’une intensité remarquable, tout en proposant une diversité notable dans son jeu. Une critique qui, globalement, pourra être étendue à l’ensemble des instruments.
 
Six années après leur précédente sortie, Otargos revient donc en force avec un album réussi et ultra efficace, mécanique et puissant, en forme de rouleau compresseur de chair et d’acier.
 
Album : Fleshborer Soulflayer
Label : XENOKORP
Sortie : 10 décembre 2021
Pour se le procurer : https://www.xenokorp.com/shop/otargos-fleshborer-soulflayer-cd/

Le spotlight Plebeian Grandstand (avant-garde black metal/chaotic hardcore/noise de France)

C’est un quatrième album que nous proposent les toulousains de PLEBEIAN GRANDSTAND ; ce nouvel effort studio se nomme Rien ne suffit et est signé sur le très qualitatif label français Debemur Morti.
 
Si on vous en parle ici, c’est bien parce que Plebeian Grandstand a de nouveau frappé fort avec cette nouvelle sortie. Le groupe avait déjà l’habitude d’aller se frotter aux limites bruitistes de la musique et, par extension, du Black Metal mais Rien ne suffit franchit de nouveau une étape dans leur carrière en allant chercher de nouvelles sonorités et tout particulièrement du côté des musiques électroniques.
 
Cet album est une forme d’épreuve du début à la fin car tout semble être au service du Malaise avec un grand M, celui qui vous prend au tripes et qui vous retourne sans ménagement. Tout est ici présent pour nous mettre mal à l’aise, que ça soit les sonorités qui semblent venir d’une autre dimension, les hurlements déchirants ou encore ce matraquage de percussions froides et oppressantes.
 
Certes il faudra des écoutes nombreuses, il faudra du temps et il faudra du repos pour amortir ce déluge de son, de violences, de cris et de dissonances mais, une fois digéré, compris et appréhendé, ce travail se révèle être une expérience grandiose, atypique et unique dans le paysage musical.
 
Album : Rien ne suffit
Sortie : 19 novembre 2021

Le spotlight The Night Eternal (dark heavy metal d'Allemagne)

La fin d’année approche et nous vous proposons aujourd’hui l’une de nos découvertes de fin d’année, le jeune groupe Allemand The Night Eternal qui vient tout juste de sortir son tout premier album Moonlit Cross ; une sortie accompagnée d’une signature chez Van Reccords.
 
Le groupe nous propose un travail terriblement abouti dans la continuité de l’EP éponyme sorti il y a 2 ans. Avec un Heavy Metal accrocheur et loin du kitsch, le groupe se démarque par un chant plutôt atypique et riche qui alterne entre Heavy Metal et Rock Gothique. Le reste des instruments n’est pas en reste, proposant beaucoup de diversité, et on s’étonne un peu de ne trouver aucun nom vraiment connu dans le line-up, tant le tout semble professionnel et abouti.
 
Si le groupe nous a grandement marqué, c’est particulièrement grâce à l’ambiance générale que dégage cet album à la fois occulte, mystique et entraînant. Le tout s’écoute sans prise de tête et dans n’importe quel contexte.
 
Album : The Night Eternal
Label : Ván Records
Sortie : 5 novembre 2021

Le spotlight Thulcandra (melodic black/death metal d'Allemagne)

Formé en 2003 le groupe allemand Thulcandra nous offre son quatrième album. Intitulé A Dying Wish, c’est une sortie signée, comme l’ensemble des albums du groupe, sur le label Napalm Records.
 
Thulcandra nous propose donc de nouveau un album de Black / Death Mélodique à la sauce Suédoise assumant, comme dans la totalité de leur discographie, sa filiation avec les maîtres du genre, Dissection.
Le ton est donné dès la pochette qui, sans être exceptionnelle, respecte tous les codes du genre, un bleu nuit caractéristique, la glace omniprésente et la faucheuse qui trône dans ce monde. On se trouve même surpris de ne pas trouver la signature de Necrolord qui avait pourtant réalisé l’ensemble des pochettes précédentes.
 
Côté musique, le groupe ne sort pas des sentiers battus en proposant un album dans la continuité des précédents. Les ambiances sont toujours aussi glaçantes, les lignes de guitares toujours aussi incisives et le chant tout aussi pénétrant. L’ensemble bénéficie d’une production de très bonne facture, qui permet d’apprécier et de vivre pleinement les mélodies épiques et grandioses distillées tout au long de l’album.
 
Certes, il faut se rendre à l’évidence Thulcandra ne dépasse le génie de son mentor, mais arrive avec brio à se hisser dans la même catégorie en terme de qualité. Ce nouvel album est extrêmement solide et est une réelle alternative pour les amateurs du genre qui cherchent un peu de diversité dans un style qui reste assez marginal.
 
Album : A Dying Wish
Sortie : 29 octobre 2021

Le spotlight Tower (heavy metal des USA)

Les New-Yorkais de TOWER viennent tout juste de sortir leur second album, intitulé Shock to the system, il est accompagné d’un changement de label pour le groupe qui rejoint l’écurie de Cruz del Sur Music.
 
Tower n’a jamais réellement brillé par sa communication avec des photos promotionnelles et des pochettes d’albums assez désastreuses, au point de nous faire sourire avec bienveillance et tendresse de leur naïveté. Il faut bien noter tout d’abord que l’Artwork qui accompagne ce nouvel effort est vraiment chouette et surtout que ce manque de bon goût visuel n’a jamais rien entaché à la qualité des compositions du groupe, et ce, depuis le premier album.
 
Avec un Heavy Metal plutôt classique au premier abord, le groupe nous propose un album personnel, sincère, terriblement efficace et entraînant. Les compositions sont principalement portées par un chant mystique et envoûtant qui apporte une dimension occulte aux morceaux. Les guitares et la basse proposent suffisamment de diversité et de richesse et, malgré une batterie qui se fait très répétitive et simpliste, on écoute l’album sans trouver de longueurs.
 
C’est un travail réussi, et surtout fait avec conviction, qui mérite largement d’être écouté et réécouté.
 
Album : Shock to the System
Sortie : 12 novembre 2021

Les autres spotlights de cette période :

 

1914 (black/death/doom d'Ukraine)

Quand on évoque le metal extrême et la Première Guerre Mondiale, difficile actuellement de ne pas penser à l’excellent groupe ukrainien 1914.

Après 2 albums parus en 2015 et 2018 ayant fait plutôt un large consensus, on ne pouvait qu’attendre avec une certaine impatience la parution de leur 3ème disque longue durée qui, au passage, bénéficie d’une parution sur le renommé label autrichien Napalm Records.
 
Sur ce nouvel effort nommé « Where Fear and Weapons Meet », 1914 continue de nous asséner sa formule toujours aussi délectable et riche d’influences ; à la fois black, death et doom, avec parfois en soutien des parties orchestrales renforçant les atmosphères et apportant une dimension plus épique aux compositions (comme sur « Pillars of Fire (The Battle of Messines) »).
 
Les vocaux sont pleins de vigueur et de hargne, déclamant des textes souvent compréhensibles, ce qui renforce le côté narration d’événements historiques et tragiques. Musicalement c’est à peu près aussi impitoyable, avec des blast beats dévastateurs et des riffs particulièrement intenses, voire des trémolos typés black qui font des ravages (« Don’t Tread on Me », « Mit Gott für König und Vaterland »).
 
Quand il se tourne vers quelque chose de plus doom, 1914 arrive également à en imposer, à l’image de l’évocateur « ...and a Cross Now Marks His Place » avec en guest Nick Holmes de Paradise Lost (et Bloodbath). Un titre toutefois loin d’être un simple mid-tempo et qui au contraire résume assez bien à quel point 1914 nous propose une musique dynamique, bourrée de créativité et de passages mémorables.
Il est donc indéniable que les ukrainiens ont encore frappé un grand coup et que leur 3ème album s’impose comme l’un des meilleurs disques du deuxième semestre 2021 voire de l’année.
 
Album : Where Fear and Weapons Meet
Sortie : 22 octobre 2021

 

Belore (atmospheric/epic black metal de France)

Le projet français Belore a récemment publié son 2ème album studio, moins de 2 ans après la parution du très apprécié « Journey Through Mountains and Valleys », sorti sur l’excellent label Northern Silence Productions.

Nommé « Artefacts », ce nouvel effort que l’on doit à une personne, Aleevok, ici accompagné par le batteur Charlie Videau (Nydvind), propose près de 50 minutes d’un black metal épique/atmosphérique évoluant toujours dans la veine d’un Summoning et autre Caladan Brood.
Pour autant, Belore est loin d’être un erstaz des noms susmentionnés et parvient à développer avec brio sa recette, un peu plus « lumineuse » voire mélodique (présence par exemple de chants clairs parfaitement à leur place, comme sur « The Fall of Endeor ») que celle d’un Summoning, en étant aussi plus riche dans ses parties vocales.
 
La production est également remarquable, là où le son des autrichiens est perfectible sur leurs dernières productions, « Artefacts » bénéficie d’une prod’ soignée, les orchestrations étant soigneusement mixées et aucun élément ne semblant sous-valorisé ou sonner bizarrement.
 
Surtout, ce 2ème album de Belore regorge de mélodies et ambiances fantastiques, véritables invitations à l’évasion (« Artefacts of Power ») et en même temps sources de réconfort et d’apaisement (« A New King for Therallas »). Majestueux, grandiloquent sans être pompeux, ce black metal souvent mid-tempo est la solution idéale pour s’éloigner un temps d’un quotidien morose, d’autant que la musique de Belore s’assimile facilement et s'apprécie pleinement au casque.
 
Album : Artefacts
Sortie : 12 novembre 2021

 

Der Weg Einer Freiheit (post-black metal d'Allemagne)

L’excellent groupe de Black Metal Allemand Der Weg einer Freiheit nous propose cette année son cinquième album. Une sortie qui, comme les deux précédentes, est signée sur le label Season of Mist.

Saisissant et viscéral, cet album nous propose de nouveau un voyage introspectif qui nous prend aux tripes dès les premières minutes. Alternant entre murs de mélodies et passages aérés, l’album nous propulse assez rapidement dans nos propres pensées.
 
Le groupe nous sert un Black Metal Moderne riche et varié, mais loin d’être une démo de technicité avec, comme toujours, un soin particulier dans la qualité du son et les compositions pour générer des ambiances à la fois oppressantes et planantes.
 
Un disque à écouter dans de très bonnes conditions pour en vivre toute la substance et en décortiquer toutes les subtilités, dans le calme avec un système audio adapté ou au casque.
 
Album : Noktvrn
Sortie : 19 Novembre 2021

 

Exodus (Legend thrash metal des USA)

Les légendaires californiens d'Exodus reviennent en cette fin d’année, armés d’un 11ème album studio. Nommé « Persona Non Grata », celui-ci paraît 7 ans après l’album ayant marqué le (re)retour de Steve Souza aux vocaux (un « Blood In, Blood Out » de bonne facture, quoique un peu long).

Et malgré l’écart temporelle séparant ces deux productions, on ne peut pas dire qu’Exodus ait vraiment changé sa recette. Le groupe nous propose un nouvel album de 60 minutes, auréolé encore d’une cover signée Pär Olofsson et bénéficiant une fois de plus du travail d’Andy Sneap à la production (au passage une grosse prod’, mais manquant un peu d’âme et de « personnalité »).
 
Pour ce qui est de la musique en elle-même, pas de doute Exodus en a toujours sous le coude et nous balance un thrash 100 % made in Bay Area ; hargneux, engagé, incisif dans ses riffs et implacables dans les rythmiques (« Clickbait », « R.E.M.F »), et porté par la voix très distinctive et nasillarde d’un Souza qui n’a rien perdu de son mordant.
 
Si l’album a clairement quelques longueurs, on ne peut cependant pas reprocher au groupe de proposer toujours la même recette sur la durée. A l’image du très solide titre d’ouverture (un morceau éponyme de 7’30 pas avare en changements de tempo) et du non moins épique « Lunatic-Liar-Lord » (aux multiples soli) qui pourrait limite être classé dans la catégorie thrash progressif.
 
« Persona Non Grata » est un disque d’Exodus tout ce qu’il y a de plus solide, aussi bien niveau songwriting qu’en terme d’interprétation. En fait c’est exactement le type d’album que l’on pouvait attendre de Gary Holt and co., ce qui n’est pas plus mal.
 
Album : Persona Non Grata
Sortie : 19 novembre 2021

 

Unanimated (melodic black/death metal de Suède)

En cette fin d’année 2021, les suédois d’Unanimated nous proposent leur 4ème album studio, « Victory in Blood ». Il fait suite à un EP 4 titres paru en 2018 et surtout à l’album « In the Light of Darkness » publié en 2009 qui marquait à l’époque la reformation du groupe.

Car Unanimated (Official) est avant tout une formation du siècle dernier, contemporaine des Dissection, Sacramentum et autre Necrophobic, et à qui l’on doit 2 très bons albums de black/death melodique sortis en même temps que les 2 premiers Dissection.
 
Et clairement à l’écoute de cette nouvelle offrande, on ne peut pas dire qu’Unanimated se soit vraiment éloigné de son style de prédilection. Le quintet, qui comprend notamment des membres de Dismember et Unleashed, nous envoie 45 bonnes minutes d’un melo black/death ravageur où les compos ont des structures globalement classiques et privilégient une efficacité certaine (le morceau-titre d’emblée donne le ton). C’est hargneux, incisif et doté à merveille de ces petits leads plus mélodieux typiquement suédois.
 
Alors certes parfois le songwriting semble jouer la carte de la facilité avec quelques refrains convenus ou des passages moins inspirés (« As the Night Take Us »), mais « Victory in Blood » s’avère dans l’ensemble hyper cohérent, on sent que les gars sont des vétérans maîtrisant parfaitement leur recette. Et Unanimated ne joue pas tout le temps la carte du frontal, proposant par exemple avec « XIII » et « The Poetry of the Scarred Earth » des compos plus élaborées et atmosphériques.
 
Sans parler de disque de l’année, « Victory in Blood » est une galette très solide pour le genre et la preuve qu’Unanimated a bien fait d’enfin publier un opus qui va de pair avec le dernier Thulcandra (même si ce dernier est peut-être plus épique).
 
Album : Victory in Blood
Sortie : 3 décembre 2021
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