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Hellbanger Radio Show

Émission radiophonique sur Radio Béton (93.6) en Indre-et-Loire (37), le dimanche soir de 21h à 23h et également sur internet : https://www.radiobeton.com/www/ consacrée au metal sous ses différentes formes. Nous essayons de proposer une sélection d'artistes internationaux et français, groupes établis ou formations plus récentes, venus des quatre coins du monde. L'émission est préparée et présentée par D., S. et T.

Focus & Spotlights de septembre et octobre 2022

Publié le 2 Novembre 2022 par Hellbanger

Focus & Spotlights de septembre et octobre 2022

Vous pouvez retrouver réuni ci-dessous les séquences focus réalisées ces deux derniers mois et les spotlights rédigés sur Facebook, durant la même période.

Pour rappel, les focus sont ces chroniques audio dédiées aux dernières sorties de quelques groupes de la playlist de Hellbanger, tandis que les spotlights sont de petites chroniques, publiées ici même, également consacrées à des groupes que l’on diffuse durant nos émissions.

Généralement les groupes bénéficiant d’un focus ont aussi droit à un spotlight, étant donné que ce sont des sorties que nous avons particulièrement appréciées.

Pour la période septembre-octobre, nous avons donc sélectionné 14 groupes, à savoir : Acephalix, Autopsy, Conan, Gaerea, Hierophant, Inhuman Depravity, Mourir, Protector, Sacral Night, Sigh, The Halo Effect, Wesenwille, Wormrot et Wyrms

Le spotlight Gaerea (black metal du Portugal)

C’est sans grande surprise que les Portugais de GAEREA nous offrent un album d’une qualité remarquable. Cette nouvelle sortie, de nouveau signée chez Season of Mist, fait suite au déjà excellent Limbo sorti deux ans plus tôt.
 
Cet effort studio nommé Mirage, prend aux tripes dès les premières minutes en proposant, comme sur les albums précédents, un Black Metal saisissant, étouffant et massif. Un travail sublimé par une production lourde et puissante qui donne toute sa superbe à une musique qui assume complètement son approche moderne.
 
Les compositions de Mirage prennent une dimension jamais atteinte dans la discographie du groupe en offrant un travail grandiose, écrasant, poétique et dramatique comme jamais. On se sent très vite ridiculement petit, insignifiant et totalement dépassé par l’œuvre qui déroule dans nos oreilles.
 
Il est certain que Gaerea propose un style largement sur-représenté, mais réalisé avec une telle minutie, une telle intelligence et une telle maîtrise qu’ils arrivent à produire de nouvelles choses, de nouvelles ambiances à chaque album et sur chaque morceau.
 
Les Portugais réussissent là où certains des plus reconnus dans ce style ont échoué en devenant parfois des caricatures d’eux-mêmes. Alors oui, Gaerea fait du Black Metal à capuche comme beaucoup d’autres, mais il le fait simplement mieux.
 
Album : Mirage
Sortie : 23 septembre 2022
Pour se le procurer : https://gaerea.bandcamp.com/

Le spotlight Mourir (black metal de France)

C’est un second album sifflant et oppressant de Black Metal que nous offrent les Toulousains du groupe Mourir. Ce nouvel effort studio, qui fait suite au très bon Animal Bouffe Animal sorti deux ans plus tôt, se nomme Disgrâce et sort, comme son prédécesseur, sur le label Throatruiner Ṙecords.
 
Ce nouvel album s’inscrit dans la continuité du précédent, en proposant de nouveau une musique hermétique, monolithique et étouffante.
 
Avec une durée d’à peu près 38 minutes, on se retrouve très rapidement la tête sous l’eau et il faudra parfois quelques pauses durant l’écoute pour reprendre un peu d’air, tant l’ensemble est dense et terriblement sourd et suffocant.
 
Si l’album est globalement de très bonne facture, il n’y a pas forcement grand-chose à lui reprocher hormis qu’on aurait aimé un son aussi cru que sur Animal Bouffe Animal.
 
Album : Disgrâce
Sortie : 8 juillet 2022
Pour se le procurer : https://movrir.bandcamp.com/

Le spotlight Protector (thrash/death metal d'Allemagne)

C’est un huitième album que nous proposent les vétérans allemands du Thrash/Death, Protector. Cette sortie, qui s’intitule Excessive Outburst of Depravity, complète une discographie commencée il y a plus de 30 ans, en 1988.
 
Malgré une pause notable de 20 ans à partir de 1993, le groupe est revenu en très grande forme en 2013 avec l’excellent album Reanimated Homunculus.
 
Accompagné d’une pochette réellement réussie et globalement très inspiré, ce nouvel effort studio contraste fortement avec l’album sorti en 2016. Toujours terriblement groovy, les compositions se font beaucoup plus riches et inspirées que sur les sorties précédentes. Protector nous offre un tabassage de crâne dans les règles et on en prend plein la tronche durant toute la durée du disque.
 
Un travail réellement solide, qui complète parfaitement le travail du groupe commencé il y a plus de 30 ans.
 
Album : Excessive Outburst of Depravity
Sortie : 1 juillet 2022

Le spotlight Wormrot (grindcore de Singapour)

Wormrot, le groupe de Grindcore originaire de Singapour nous a dévoilé pendant l’été son quatrième album studio. Intitulé Hiss il fait suite à l’excellent album Voices sorti 6 ans plus tôt.
 
Enregistré juste avant le départ du chanteur, Hiss est dans la droite lignée de son prédécesseur, creusant plus loin encore dans le Grindcore "plus plus" que propose le groupe. Car Wormrot ne se contente jamais d’utiliser les gimmicks du style et développe un univers unique, sombre et parfois même ritualiste au travers de ses albums. Le résultat est une musique groovy mais riche, sombre et violente.
 
Sur Hiss les influences du groupes s’élargissent encore plus. Si, Depuis les deux albums précédents, le Black Metal était largement présent dans les compositions, on retrouve ici des influences issues du Hardcore, Post-Hardcore et du Post-Black et, de manière plus ponctuelle, d’autres styles divers.
 
Bien que la richesse des morceaux ait légèrement altéré un aspect plus frontal qu’avaient les anciens albums et que certains pourraient trouver dommage, Hiss est une réussite à tous les niveaux, offrant une expérience émotionnelle forte et marquante.
 
Album : Hiss
Sortie : 8 juillet 2022

Le spotlight Wyrms (black metal de France)

N’y allons pas par quatre chemins, WYRMS vient de pondre une galette d’un niveau rarement égalé. Le groupe nous avait pourtant habitué à se surpasser à chaque album, mais on se fait tout de même surprendre par la qualité globale du travail des Orléanais sur ce nouvel effort studio intitulé Sarkhral Lumænor - La lueur contre les fléaux, une sortie sur le label Purity Through Fire.
 
Crasseux et noble à la fois, Wyrms propose un Black Metal épique et mélodique sublimé par des textes en français et un chant rugueux mais plus narratif que précédemment.
 
Si tout semble réussi, de l’artwork très classe et cohérent avec l’œuvre, à l’enregistrement, parfaitement équilibré -à la fois lourd et puissant tout en conservant une dimension très crue et viscérale-, la réelle folie de cet album se trouve dans la richesse des compositions.
 
Oui ! c’est un Black Metal terriblement froid et saisissant, mais le travail abattu est simplement monumental. On y trouve de nombreux apports tel que des cœurs, des flûtes, de la guitare acoustique ou encore des cloches. Le tout pour porter une musique qui prend parfois la forme d’un rouleau compresseur, à l’ambiance apocalyptique, avec cette batterie abrutissante et surtout à cause de cette guitare lead entêtante, incisive et désespérante.
 
Il est extrêmement plaisant de voir que la scène Black Metal française se fait toujours aussi foisonnante et Wyrms, avec ce nouvel album, se positionne sans conteste sur le haut du podium de cette année.
 
Album : Sarkhral Lumænor - La lueur contre les fléaux
Sortie : 15 septembre 2022

 

Les autres spotlights de cette période :

Acephalix (death metal des USA)

Groupe californien formé en 2007, ACEPHALIX a récemment sorti son 4ème album, toujours signé sur le très bon label 20 Buck Spin.
 
Le quintet nous balance un death metal oldschool qui sent bon le début des 90’s, à la fois vicieux, sauvage et baveux. On y retrouve un peu ces riffs imparables pouvant évoquer par exemple du Bolt Thrower ou Incantation, un côté punk/hardcore dans les rythmiques primitives (nous rappelant qu’Acephalix faisait plutôt un crossover crust/death à ses débuts) et des lignes vocales nous dégueulant à la figure sans la moindre tendresse.
 
La recette est classique mais parfaitement appliquée dans des proportions idéales (8 titres pour 31 minutes), les compos allant à l’essentiel en variant suffisamment les ingrédients pour éviter un sentiment de répétition (ici ou là des passages blastés, des tempos malicieusement ralentis pour mieux nous écraser, un côté caverneux qui ressort lors de certains passages mid-tempos, etc.).
 
Acephalix fait donc partie de la longue liste de ces groupes ricains adeptes d’un OSDM, ne prétendant pas renouveler le style mais bien le perpétuer avec sincérité et une efficacité certaine.
 
Album : Theothanatology
Label : 20 Buck Spin
Sortie : 30/09/22
 
 
Autopsy (legend death metal des USA)
 
8 ans pour mener une 8è autopsie.
Et il nous aura fallu quelques écoutes pour dépecer cette nouvelle pièce studio longue-durée, et en apprécier toutes les purulences.
 
Cependant, Autopsy (Official) nous aura régalé de 3 ep, entre 2015 et 2018, histoire de garder le rythme.
Visuellement, tout d’abord, AUTOPSY continue de nous proposer du gore, soigné, toujours signé Ben Scoter.
C’est dégoulinant, raffiné, un peu à l’image de ce que renferme cette nouvelle sortie Peaceville Rec., Autopsy continue à très bien évoluer, c’est puissant, crado, mais « actuel ».
 
A noter l’arrivée d’un nouveau bassiste, avec qui le père Reifert s’est déjà accoquiné cette année, autour du projet « Static Abyss », proposant du Doom Death, là où Autopsy sert toujours un Death/Doom.
Vous suivez ?
 
Subtil, encore, Autopsy est un pionner du Death Pathos, qui a écrit les lettres de noblesse du « Death pataud », lourd et asphyxiant.
Reifert tient toujours la batterie et le micro, prolifique comme aux premières heures, sans ennui sur les 40 minutes que dure ce MORBIDITY TRIUMPHANT.
 
L’ambiance est glaciale, collante au morbide…
Bref, encore un bel effort, Autopsy compte bien toujours parmi les poids lourds du Death Américain, et ne démérite pas malgré les années.
 
Album : Morbidity Triumphant
Sortie : 30 septembre 2022
Pour se le procurer : https://peaceville.bandcamp.com/
 
 
Conan (doom caverneux d'Angleterre)
 
Proposant toujours un Doom teinté de Stoner et de Sludge, les Anglais de Conan reviennent cette année avec leur cinquième album intitulé Evidence of Immortality, une sortie accompagnée d’une signature sur le label Napalm Records.
 
Globalement, ce nouvel effort studio est très bon, on y retrouve tous les éléments qui font l’identité de Conan, avec ce chant hurlé et lointain, si particulier, des compositions massives et pachydermiques, et des ambiances lourdes et étouffantes.
 
On remarquera tout de même très rapidement que le groupe a cherché à renouveler son style en insufflant de nouvelles choses comme des passages beaucoup moins massifs, des blasts de batterie dans certains morceaux et de manière générale une ambiance un peu plus « Stoner ».
 
Une évolution totalement louable se ressentant même dans la production de l’album qui offre un son plus « chaud » et boueux très judicieux, mais qui se fait au détriment des ambiances froides et crues des albums précédents.
 
Album : Evidence of Immortality
Sortie : 19 Août 2022
 
 
Hierophant (black/death metal d'Italie)
 
Le groupe italien HIEROPHANT a sorti à la fin du mois d’août son 5ème album, près de six années après le très bon « Mass Grave », qui avait vu le jour chez Season of Mist.
 
Si pour ce nouveau disque les italiens sont restés sur le label marseillais, leur formule musicale n’est plus tout à fait la même, le groupe laissant de côté son espèce de blackened hardcore/grind hyper concis pour une approche autrement frontale et crue, clairement dans une veine (bestiale) black/death metal.
 
Autant dire que Hierophant ne baisse pas forcément le pied en terme de violence et haine sonores, simplement le rendu est différent. On pourra d’ailleurs peut-être reprocher au groupe une petite perte d’identité (notamment en terme de production, là où « Mass Grave » avait un son bien défini), mais ne boudons pas notre plaisir à considérer « Death Siege » comme une bonne torgnole nihiliste de metal extrême, puant le soufre, la bestialité et les abominations.
 
A rapprocher par exemple de ce que peuvent proposer les excellents Necrowretch, pour ce côté à la fois sauvage (quand la batterie pilonne, elle ne fait pas semblant) et rampant/malsain qui sait mettre mal à l’aise.
 
Album : Death Siege
Sortie : 26/08/22
 
 
Inhuman Depravity (brutal/technical death metal de Turquie)
 
Formation originaire d’Istanbul et active depuis une dizaine d’années, Inhuman Depravity a sorti à la rentrée 2022 son 2ème album studio, plus de 7 années après la publication du premier.
 
Entre-temps, le groupe turc de brutal death metal a changé de vocaliste et est désormais mené par une femme au grunt bien cradingue, suffocant et sans une once de douceur. Inhuman Depravity nous balance en fait un death plutôt oldschool dans l’approche et la production, à la fois brutal et assez technique.
 
« The Experimendead » est un disque possédant ce côté implacable mais aussi hyper groovy (avec des passages mid-tempo plus « crunchy ») et une volonté de proposer des titres travaillés qui ne se résument pas à une décharge de violence. Si un rapprochement peut être fait avec un Abnormality, Inhuman Depravity sonne plus viscéral, un chouia moins clinique et renvoie davantage au BDM des 90’s (on pense un peu à du Suffocation par exemple).
 
Le mixage nous permet d’ailleurs de bien apprécier chaque instrument et on se rend compte que chaque musicien abat un sacré travail, tout en faisant en sorte que l’ensemble sonne cohérent et intéressant à écouter. Une vraie bonne découverte que cette formation turque à qui l’on souhaite une plus grande reconnaissance.
 
Album : The Experimendead
Sortie : 09/09/2022
 
 
Sacral Night (heavy metal de France)
 
Récente formation de heavy metal originaire d’Auvergne-Rhône-Alpes, Sacral Night se compose de musiciens plutôt aguerris de la scène hexagonale et ça s’entend !
 
Car nous proposer un pur heavy trad’ sentant bon les 80’s, qui plus est chanté en français, n’est pas donné à tout le monde, surtout quand la qualité est au rendez-vous, aussi bien en terme d’écriture que d’interprétation. « Le Diadème d’argent » est en effet une bien belle réussite, nous proposant une musique pouvant être à la fois catchy, épique, mélodique et avec même parfois une base plutôt metal extrême (à l’image de l’excellent morceau-titre) pour un rendu hyper organique et qui reste toujours cohérent.
 
Les parties vocales sont également assez variées, donnant du relief aux compos et un dynamisme supplémentaire (chaque titre ayant une identité marquée, une histoire à raconter), ce qui fait de ce 2ème album de Sacral Night une œuvre vraiment agréable à écouter pour qui apprécie le heavy sauce oldschool, et duquel se dégage une réelle personnalité.
 
Album : Le Diadème d’Argent
Sortie : 19/08/22
 
 
Sigh (avant-garde black metal du Japon)
 
Nous entamons la saison 2022/2023 des spotlights avec un nom culte de l’underground, Sigh, la formation japonaise active depuis un peu plus de 30 ans.
 
On qualifie généralement SIGH (official page) de groupe de black metal/avantgarde, ce qui n’est pas faux mais un peu vague. Pour détailler un peu, la musique des japonais est un brillant et riche melting-pot où on y retrouve principalement un black/thrash bien agressif et saignant, un black/doom plus lancinant et pesant et aussi pas mal de touches de heavy metal, essentiellement dans les parties de guitares toujours très inventives et dynamiques (les albums de Sigh regorgent de leads et soli tous plus remarquables les uns que les autres).
 
Le 12ème album du groupe, « Shiki », contient exactement tout cela ; on a encore droit à une galette excentrique, bourrée de créativité, d’arrangements inattendus et autres apports pas fréquents sur un album de metal extrême (flûte, saxophone, shamisen, etc.). Le tout supportant des lignes vocales entièrement en japonais et là aussi sans concession : vindicatives, hargneuses, nous amenant parfois au bord de la folie pour un rendu atypique qui ne cherche pas la consensualité.
 
C’est là au final toute la force de Sigh ; proposer une recette assez facile à identifier tellement elle dégage de personnalité, et en même temps réussir à se renouveler et à surprendre son auditoire en proposant des disques inspirés.
 
 
 
The Halo Effect (melodeath de Suède)
 
Formé en 2019, le « super-groupe » venu de Suède The Halo Effect nous a offert durant l’été leur tout premier album intitulé Days Of The Lost. Une sortie sur le label Nuclear Blast.
 
Composé d’ex-membres du groupe de feu-Death Mélodique suédois In Flames, The Halo Effect nous offre ici un album résolument classique pour le style reprenant les codes sans réellement y insuffler de nouveauté, mais en le faisant avec cœur et de manière totalement maîtrisée.
 
On y retrouve tout ce que les amateurs de ce genre aiment, des mélodies entraînantes, beaucoup d’émotion et de nostalgie, une touche de violence pour un rendu touchant et sincère. On ne va pas se mentir, côté émotion c'est bel et bien le chant saisissant de Mikael Stanne qui y est pour beaucoup.
 
On notera un gros point négatif, car malgré que l’album soit une réelle réussite, il peine à se montrer à la hauteur des musiciens du groupe et l’on aurait pu attendre un peu plus d’originalité dans le travail des suédois.
 
Ceux qui avaient perdu leurs marques avec l’évolution musicale d’In Flames, tout particulièrement pour les fans de la « seconde période » du groupe, n’auront aucun mal à retrouver leurs marques dans cet album qui, malgré un classicisme notable, se montre terriblement satisfaisant à écouter.
 
Album : Days Of The Lost
Sortie : 12/08/22
 
 
Wesenwille (progressive black metal des Pays-Bas)
 
Un peu plus d’un an après la sortie du très bon II: A Material God, les néerlandais de Wesenwille reviennent avec leur troisième album nommé III: The Great Light Above, une sortie signée, comme la précédente, sur le label français Les Acteurs De L’Ombre.
 
Clairement plus abordable que leurs productions passées, ce nouvel effort studio conserve un Black Metal aux ambiances terriblement froides et mécaniques avec lesquelles Wesenwille nous a habitué, mais en insufflant un style moins hermétique, moins étouffant et plus mélodique.
 
Avec une production toujours aussi lourde et des compositions plus riches encore, III: The Great Light Above offre une expérience contemplative, démesurée et écrasante en proposant un univers moderne, gris, industriel et malade.
 
C’est de nouveau un travail de grande qualité et réellement prenant qui, sans s’éloigner drastiquement des productions précédentes, offre une vision complémentaire dans la discographie de Wesenwille.
 
Album : III: The Great Light Above
Sortie : 21/10/2022
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