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Hellbanger Radio Show

Émission radiophonique sur Radio Béton (93.6) en Indre-et-Loire (37), le dimanche soir de 21h à 23h et également sur internet : https://www.radiobeton.com/www/ consacrée au metal sous ses différentes formes. Nous essayons de proposer une sélection d'artistes internationaux et français, groupes établis ou formations plus récentes, venus des quatre coins du monde. L'émission est préparée et présentée par D., S. et T.

Focus & Spotlights de mai et juin 2022

Publié le 15 Juillet 2022 par Hellbanger

Focus & Spotlights de mai et juin 2022

Vous pouvez retrouver réuni ci-dessous les séquences focus réalisées ces deux derniers mois et les spotlights rédigés sur Facebook, durant la même période.

Pour rappel, les focus sont ces chroniques audio dédiées aux dernières sorties de quelques groupes de la playlist de Hellbanger, tandis que les spotlights sont de petites chroniques, publiées ici même, également consacrées à des groupes que l’on diffuse durant nos émissions.

Généralement les groupes bénéficiant d’un focus ont aussi droit à un spotlight, étant donné que ce sont des sorties que nous avons particulièrement appréciées.

Pour la période mai-juin, nous avons donc sélectionné 14 groupes, à savoir : Artificial Brain, Audrey Horne, Azaab, Come to Grief, Corpsessed, FT-17, Hyperia, Incandescence, Misery Index, Sacrifizer, SepticFlesh, Sisyphean, Terror, Whoresnation

Le spotlight Corpsessed (death metal de Finlande)

Après un remix, pas spécialement pertinent, de leur tout premier album, les finlandais de Corpsessed reviennent avec leur troisième album, Succumb to Rot, une sortie signée sur le label Dark Descent Records.
 
Ce nouvel effort studio s’inscrit dans la continuité de l’opus précédent datant de 2018, Impetus of Death, et nous propose de nouveau un Death Metal lourd, sourd et pesant. Sans être fondamentalement du Doom / Death, les ambiances s’approchent réellement de ce style et c’est sans surprises que l’on retrouve des membres de l’excellent groupe de Funeral Doom, Tyranny dans le line-up.
 
Le résultat est de nouveau écrasant, caverneux et oppressant. Tout dans cette pièce sonne lointain et démesuré, dégoulinant et inarrêtable. Tous ces points retranscrivant à merveille les ambiances lovecraftiennes recherchées.
 
Avec une durée d’un peu plus de 45 minutes, l’album se présente comme un monolithe assez opaque et plutôt indigeste à la première écoute qu’il faudra, sans aucun doute, écouter en dehors des horaires de digestion tant il sonne gras et pesant.
 
Album : Succumb to Rot
Sortie : 22/04/2022

Le spotlight Hyperia (thrash/power/melodeath du Canada)

Hyperia, le groupe de Thrash / Melo Death venu de la ville de Calgary nous propose un second album nommé Silhouettes of Horror. Une sortie qui fait suite à l’album de 2018, Insanitorium.
 
Ce deuxième effort studio se fait bien plus abouti que son prédécesseur, avec un meilleur rendu à la fois coté son et coté compositions. Globalement l’album gagne en diversité, alternant les passages ultra groovy et d’autres bien plus lourds.
 
Le visuel qui l’accompagne est parfaitement réussi dans un style très classique pour un groupe de Thrash et retranscrit à merveille l’univers du groupe, traitant des peurs, de la folie et de la psychiatrie.
 
Le groupe est porté par le chant de Marlee Ryley qui offre une superbe diversité dans son chant, alternant un growl profond et des envolées dans les aigus typées Heavy Metal en passant par un chant rugueux frôlant parfois des choses que l’on pourrait retrouver dans certain groupes de Hardcore.
 
Un travail totalement réussi pour les canadiens de Hyperia, qui solidifient les points forts de leur toute première sortie en y apportant énormément d’améliorations, de richesse et de technique tout en restant extrêmement brut, naturel et sincère.
 
Album : Silhouettes of Horror
Label : Indépendant
Sortie : 18/04/22

Le spotlight Incandescence (black metal du Québec)

Formé en 2011, le groupe de Metal Noir Québécois venu de Montréal, Incandescence, vient de sortir son quatrième album. Ce nouvel effort studio se nomme Le Cœur de l'Homme et est signé sur le label Profound Lore Records.
 
Tout d’abord il convient de rendre justice à une pochette magnifique, grandiose et saisissante. Un travail superbe que l’on n’est pas étonné de savoir sorti de la main d'Adam Burke.
 
Coté musique, Le Cœur de l’homme s’inscrit dans la continuité de l’album Ascension sorti en 2019, mais en plus abouti et plus maîtrisé, dans un style toujours aussi froid, épique et viscéral mais également puissant et grandiose.
 
La batterie fait un travail remarquable, un point sans grande surprise puisque l’on retrouve derrière les fûts Philippe Boucher également batteur dans le groupe Beyond Creation. La batterie bénéficie d’un son moderne et très produit qui tranche avec le reste des instruments, un point qui ne plaira pas à tout le monde, mais qui peut également apporter un charme à l’enregistrement.
 
En conclusion, Le Cœur de l’homme est un travail réussi, qui inscrit Incandescence dans le paysage des groupes Québécois à suivre de prêt.
 
Album : Le Cœur de l’homme
Sortie : 15/04/2022

Le spotlight Sacrifizer (blackened speed/thrash metal de France)

Après un premier EP sorti en 2019, le groupe français Sacrifizer nous présente cette année leur tout premier album intitulé Le Diamant De Lucifer. Cette première sortie longue durée est signée sur le label Osmose Productions.
 
Les Mulhousiens nous proposent un album dans la droite lignée de l’EP précédent avec un Speed / Thrash blackisant old shcool mais bien mieux produit et terriblement plus riche.
 
L’album est accompagné d’un artwork réellement bien pensé et réalisé de la main de Velio Josto.
Côté musique ça rock de façon magistral ! Le tout se fait à la frontière de plein de styles et ce n’est pas très surprenant avec un line-up venant d’horizons aussi diversifiés. Une diversité qui entraîne une grande palette d’ambiances durant toute la durée de l’album.
 
L’enregistrement bénéficie d’un son parfaitement équilibré qui permet d’apprécier le travail des différents membres du groupe. Que ça soit dans la qualité du son mais également dans les compositions, Aucun instrument ne semble avoir été délaissé et le rendu est homogène.
 
Pour finir sur ce travail de grande qualité, on notera quelques interludes réellement saisissants à base de gros synthés dans un style très « Carpenter » qui offrent un aspect sombre et pesant pour ce premier album réellement réussi.
 
Album : Le diamant de Lucifer
Sortie : 27/05/2022

Le spotlight SepticFlesh (symphonic death metal de Grèce)

Avec un peu plus de trente années de carrière, les grecs de SEPTICFLESH proposent ici leur onzième album. Un nouvel effort studio qui se nomme Modern Primitive et qui vient compléter une discographie solide et diversifiée.
 
On reste ici dans la suite logique de l’album Codex Omega sorti cinq années plus tôt. Toujours aussi grandiose, puissant et ultra épique, SepticFlesh confirme, s’il en avait besoin, qu’il est l’une des têtes de file du Death Symphonique.
 
Parmi les changements on notera principalement une approche encore plus moderne que par le passé avec quelques passages qui sonneront particulièrement « Gojirien ».
 
Le production est massive, précise, écrasante au service du grandiose et de la démesure mais également de l’occulte et du ténébreux.
 
Certes, c’est un album un peu classique de la part des athéniens qui ne surpasse pas les joyaux qu’ils ont pu produire précédemment, mais qui demeure véritablement plaisant à écouter, riche et encore et toujours d’une qualité remarquable.
 
Album : Modern Primitive
Sortie : 20/05/2022

 

Les autres spotlights de cette période :

 

Artificial Brain (technical/progressive death metal des USA)

C’est un troisième album que nous proposent les états-uniens du groupe de Death Technique, Artificial Brain. Une sortie éponyme qui s’accompagne d’une signature sur le label Profound Lore Records.
 
Sombre, dissonant et torturé voilà des adjectifs que l’on a pas l’habitude d’écrire lorsque l’on parle de Death Metal et pourtant, Artificial Brain nous offre une expérience riche et lourde teintée d’éléments venus du Black Metal et tout particulièrement de sa frange avant-gardiste.
 
L’album est terriblement complexe, hermétique et épuisant à écouter, mais d’une richesse et d’une profondeur sans failles. L’artwork qui accompagne l’album est quant à lui, splendide, dramatique et enrichi à merveille la profondeur de cette sortie.
 
Bien que la richesse de l’album est perceptible dès la première lecture, il faudra beaucoup d’attention et d’écoutes pour en percevoir toutes les nuances, pour ne pas décrocher de ce foisonnement de sonorités. Chaque écoute semble apporter de nouvelles choses, et l’on a l’impression au fil du temps de rassembler les pièces du puzzle qu’est Artificial Brain.
 
Album : Artificial Brain
Sortie : 03 Juin 2022

 

Audrey Horne (heavy metal/hard rock de Norvège)

Le groupe norvégien Audrey Horne, qui célèbre cette année ses 20 ans d’existence, a récemment publié son 7ème album studio, « Devil’s Bell », toujours en étant signé sur le label autrichien Napalm Records.
 
On y retrouve encore cette recette musicale quelque part entre le heavy des 80’s et un hard rock un peu plus ancien ; une musique plutôt organique et dynamique où les guitares continuent à nous rappeler par moments du Maiden (comme sur le très bon instrumental « Return to Grave Valley » aux lignes de basse très Steve Harris-like).
 
Si par moments Audrey Horne se perd un peu sur des compos moins passionnantes ou réussies (comme la plus quelconque « Break Out » qui paraît bien longue), le combo arrive globalement à nous proposer des titres assez « tubesques », avec refrains à reprendre en chœur et un travail instrumental soigné et très efficace (« Animal », « Devil’s Bell »).
 
Les lignes vocales sont plutôt mélodiques mais sans manquer d’un certain punch, permettant une bonne cohésion avec le reste des instruments (à l’image de « All is Lost », morceau légèrement ‘épique’ qui sait convaincre son auditoire).
 
« Devil’s Bell » est le travail de musiciens expérimentés ne faisant que très peu fausse route, rendant parfois de manière appuyée hommage à leurs héros (les guitaristes d’Iron Maiden en tête) pour un résultat fort sympathique à s’envoyer. Rien d’incroyable en soi, néanmoins un heavy’n’hard de bien bonne facture.
 
Album : Devil’s Bell
Sortie : 22/04/22
 
 
Azaab (technical death metal du Pakistan)
 
Une fois n’est pas coutume, direction aujourd’hui le Pakistan pour y découvrir une récente formation de death metal nommée Azaab. Active depuis 2016, elle vient de sortir un premier album longue durée après la publication de 2 singles ces derniers mois.
 
« Summoning the Cataclysm » contient 8 titres pour un peu moins de 40 minutes (dont une cover d’un vieux morceau de Decapitated) et nous propose un death metal à mi-chemin entre une recette oldschool et une approche plus « moderne ».
 
On a en fait surtout affaire à un death technique, pas démonstratif, mais hyper travaillé et riche dans ses changements de tempo, de riffs et également au niveau des soli. D’ailleurs, 2 guests prestigieux viennent poser un solo, Phil Tougas (First Fragment, Chthe'ilist) et Bobby Koelble (guitariste sur le « Symbolic » de Death, notamment). Cela donne une petite idée du registre dans lequel évolue Azaab, et ce sans parler de l’énorme prestation du batteur indonésien Adhitya Perkasa qui semble parfois à lui seul porter les compos par son jeu intraitable et ébouriffant.
 
Dynamique, brutale et un peu groovy, la recette d’Azaab fonctionne du tonnerre, bien aidée par une production optimale renvoyant en partie à ces albums de brutal tech death de la première moitié des 90’s. « Summoning the Cataclysm » est un disque qui nous met sa petite claque, où tout fonctionne et semble parfaitement à sa place.
 
Album : Summoning the Cataclysm
Label : Satanath Productions
Sortie : 15/04/22
Pour se le procurer : https://linktr.ee/azaabdm
 
 
Come to Grief (sludge des USA)
 
Aujourd’hui on se concentre sur un projet assez récent mais dont les origines remontent aux années 1990. Come to Grief est en effet un peu la suite du groupe de sludge américain Grief, principalement actif entre 1991 et 2001.
 
En 1994 cette formation contemporaine des EyeHateGod, Crowbar et autre Noothgrush sortait un disque nommé « Come to Grief » ; et c’est donc 20 ans plus tard que le guitariste Terry Savastano, l’un des fondateurs et principaux compositeurs de Grief, a décidé de fonder...Come to Grief.
 
Au programme de leur premier album (après 2 EPs), nous retrouvons bien entendu un sludge/doom nihiliste, anxieux et dérangé au possible, celui qui se veut poisseux, violent et sale (sans pour autant atteindre le crade des 90’s). Les compos sont lourdes et assez répétitives en terme de rythmique, les riffs ultra baveux en support de lignes vocales bien agressives et râpeuses.
 
La basse tire également son épingle du jeu et vient apporter parfois un souffle plus groovy (« Devastation of Souls ») ; mais avant tout elle donne du poids à ces rythmiques écrasantes et souvent monolithiques. Sans surprise, Come to Grief déroule un sludge dans la plus pure tradition, aussi implacable que misanthropique.
Album : When the World Dies
 
Sortie : 20/05/22
 
 
FT-17 (black/death metal de France)
 
FT-17, la formation de Black/Death français, venue de Nantes nous offre là son 3e chapitre du "roman biographique" de Marcellin TROUVÉ, Poilu de la Grande Guerre.
3e album, que l'on se doit d'écouter en bonne condition, tant il se trouve à la croisée du roman audio, et de l'album musical.
 
En bref, jour par jour, nous vivons les péripéties de Marcellin, sur le front de l'Aisne, en septembre 1914.
Musicalement, l'ensemble est froid, mais plus riche que ses 2 prédécesseurs : des leads très heavy viennent rehausser la qualité musicale globale, la prod' met encore un peu plus en avant les divers arrangements "orchestraux", militaires ou rustiques.
 
Le ton est épique, dans le sens sombre et dramatique.
Une écoute au casque vous fera presque ressentir l'odeur du sang et de la terre retournée, de la poudre et de la peur.
Les parties narratives viennent rythmer et situer l'action, alors que le chant principal se rapproche là du timbre et de la diction d'un certain Hreidmarr, (on ne va pas bouder son plaisir) chapeau bas à Tom.
On notera également le travail de la batterie : "Les baïonnettes de Corbéni", et son martèlement hypnotique, ou encore "Á couteaux tirés", où se mêlent bruits de mitraille et roulements de caisse claire/ride.
 
Un mot s'impose sur le visuel, toujours dans une gamme froide et terreuse, représentant une "Gueule Cassée", le souci du détail.
Un 3e album en forme de réussite, une fois de plus, qui se voit sortir sur le tout jeune label "L' Ordalie Noire", basé à Nantes.
Cet album s'écoute comme un livre, dans une ambiance intimiste, où l'on se laisse griser par le récit qui nous est fait.
 
Album : Aisne 1914
Sortie : 6 Juin 2022
 
 
Misery Index (technical/brutal death metal des USA)
 
Les américains de Misery Index ont récemment publié leur 7ème album studio, changeant pour l’occasion de label, en passant de Season of Mist à Century Media.
 
Ce nouvel album intitulé « Complete Control » voit le quatuor toujours aussi efficace et déterminer à nous asséner son death metal teinté d’éléments hardcore et grind pour une recette groovy, brutale, technique et parfois également plus « mélodique » (principalement dans certains leads de guitare).
 
On sent toute l’expérience du groupe derrière chaque compo de ce disque, court (9 titres pour 33 minutes) et sans élément superflu ou sentiment de répétition. C’est là la force de Misery Index, proposer une musique assez riche et variée, notamment en terme de tempos et de riffing (sans parler de breaks qui parfois donnent une autre dynamique aux compos).
 
A moins de ne pas accrocher au résultat, il semble difficile de s’ennuyer à l’écoute de ce « Complete Control », probablement pas le meilleur skeud des américains mais un disque néanmoins solide de bout en bout, mixant intelligemment des éléments de différents styles.
 
Album : Complete Control
Sortie : 13/05/22
 
 
Sisyphean (black metal de Lituanie)
 
Groupe de Black/Death Metal venu de Lituanie, Sisyphean s’est formé en 2012 sous le nom de Division. Il change de nom en 2014 lors de la sortie de leur premier EP, Perpetual Cycle of Absolution, une sortie plutôt sympathique qui offre un Black/Death solide bien que sans grande prise de risque ni prétention.
 
Un style qui va évoluer dans leur tout premier album sorti en 2017 Illusions of Eternity. Déjà, on sent ici que le Black Metal prend plus de place, ce qui offre un rendu plus lourd, sombre et pesant. Un excellent travail, accompagné d’un artwork percutant et effrayant.
 
Les lituaniens viennent donc de sortir leur second album, Colours of Faith, offrant de nouveau une évolution notable dans le style. Un caractère déjà visible sur la pochette splendide qui accompagne l’album, un travail grandiose signé de la main talentueuse d’Adam Burke (On ne se lasse vraiment pas de son travail). Le rendu est grandiose, puissant, titanesque avec une dimension métaphysique indéniable.
 
Une illustration parfaite pour plonger dans Colours of Faith, qui met un peu plus le Death Metal de côté pour un Black Metal plus étouffant, plus moderne, dissonant, oppressant. Globalement le contenu est d’une richesse notable, mais il faudra clairement prêter une oreille attentive durant l’écoute, car la somme de sonorités semble nous noyer dès les premières minutes.
 
La qualité de l’enregistrement permettra d’apprécier l’ensemble des instruments malgré le rouleau compresseur sonore que l’on prend dans les oreilles, et tout particulièrement un chant qui, accompagné de quelques chœurs, passera du guttural profond au chant écorché (avec un petit glaviot dans le fond de la gorge) et même à quelques passages plus plaintifs et viscéraux.
 
Il y a quelque chose de malsain et de malade qui se dégage du travail de Sisyphean, quelque chose d’absurde qui justifie plus que précédemment le choix du nom de groupe. On touche du doigt l’irrationalité de cet humain, poussant un rocher au sommet d’une falaise, pour le laisser retomber de l’autre coté, puis recommencer dans l’autre sens.
 
Avec une durée d’un peu plus de 40 minutes, Colours of Faith s’écoute sans fatigue et ce malgré la densité du travail proposé grâce à une belle diversité d’ambiances et de compositions.
 
Album : Colours of Faith
Sortie : 27/05/2022
Pour se le procurer : https://sisyphean.bandcamp.com/
 
 
Terror (hardcore des USA)
 
Jean-Michel Bandana peut se réjouir (et nous avec).
Cette nouvelle frappe studio signée Terror est une grande réussite.
Les coreux de LA sortent un « Pain Into Power », véritable brûlot d’à peine 20mins ( !!!), pour 10 titres.
Leur Hardcore colérique est à la limite de la powerviolence, c’est court et frontal, comme un bon direct en pleine mâchoire.
 
Le père Scott est toujours autant en colère derrière le micro, et le groupe s’offre quelques feats bien qualis, dont un avec Corpsegrinder de Cannibal Corpse (nouveau témoignage de l’intérêt de ce dernier pour la scène HxC), pour un « Can Help but Hate » râpeux à souhait .
 
Des morceaux brefs, donc, mais tubesques au possible, futurs hymnes du quintet ricain, à noter les « The Hardest Truth », « Pain into Power » ou autres « One Thousand Lies ».
 
Le dernier titre, « Prepare for the Worth », est presque ma déception. Le titre sonne comme un avertissement, alors qu’en clôture d’un tel album, on attendait une menace !
Visuellement, le groupe propose de nouveau un artwork en noir et blanc, bien « evil » et oldschool.
Les invasions de scène pendant les sets de TERROR ne sont pas prêtes de s’arrêter, une bien belle sortie de ce printemps 2022…
 
Album : PAIN INTO POWER
Sortie : 06/05/222
 
 
Whoresnation (grindcore de France)
 
C’est un troisième album que nous présentent les français de Whoresnation, le groupe de grindcore venu de Besançon. Une sortie signée sur les labels Carbonized Records, Lixiviat Records et Bones Brigade Records.
Cette nouvelle sortie se nomme Dearth et fait suite à un album sorti il y a 5 ans. Whoresnation nous propose un Grindcore frontal, brut, parfois groovy mais également lourd, sourd et teinté de Death Metal pour un rendu écrasant, suffocant et surtout expéditif.
 
Avec une durée dépassant à peine les 20 minutes, ce nouvel album ne fait pas de détour, on en prend plein la tronche du début à la fin, et il faudra sans aucun doute plusieurs écoutes pour décortiquer et constater tout le travail réalisé sur ce nouvel effort studio.
 
Dearth est accompagné d’une pochette très classe qui sublime un travail sincère et réussi.
 
Album : Dearth
Sortie : 04/05/22
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