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Hellbanger Radio Show

Émission radiophonique sur Radio Béton (93.6) en Indre-et-Loire (37), le dimanche soir de 21h à 23h et également sur internet : https://www.radiobeton.com/www/ consacrée au metal sous ses différentes formes. Nous essayons de proposer une sélection d'artistes internationaux et français, groupes établis ou formations plus récentes, venus des quatre coins du monde. L'émission est préparée et présentée par D., S. et T.

Best-of des sorties internationales 2021 diffusées

Publié le 13 Janvier 2022 par Hellbanger

Best-of des sorties internationales 2021 diffusées

Au tour du petit bilan des sorties internationales les plus appréciées de 2021 et diffusées tout au long de l'année dans l'émission. Elles apparaissent par ordre alphabétique.

1914 : Where Fear and Weapons Meet (Napalm Records)

Avec son 3ème album le groupe ukrainien a confirmé tout le bien que l'on pouvait penser de lui.

1914 continue en effet d'asséner à la perfection sa formule toujours aussi délectable et riche d’influences ; à la fois black, death et doom, avec en prime des parties orchestrales renforçant les atmosphères épiques et solennelles des compositions.

Clairement, la musique du groupe ne manque pas de dynamisme et de relief, évoquant avec force et talent les innombrables horreurs et histoires tragiques de la WWI.

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AENIGMATUM : Deconsecrate (20 Buck Spin)

L'une des grosses claques de l'été 2021 nous est venue des USA avec le 2ème album d'Aenigmatum. On pourrait grossièrement classer le groupe dans la catégorie blackened technical death, mais le quatuor de Portland dépasse cette simple classification.

Sa musique est un maelstrom ébouriffant de technicité et brutalité au feeling résolument oldschool (façon première moitié des 90's) où des inspirations proto-melodeath et des soli heavy hallucinants trouvent aussi leur place.

On s'en prend plein la gueule durant 45 minutes, sans qu'un sentiment de lassitude ou répétition ne se fasse sentir, tant la musique du groupe est pleine d'audace, d'inventivité et avec ce petit grain de folie en supplément.

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ASPHYX : Necroceros (Century Media)

Les patrons du death/doom nous ont balancé en tout début d'année un excellent dixième album. "Necroceros" ne voit pas le rouleau compresseur batave changer sa recette musicale et c'est tant mieux pour nos pauvres oreilles !

On se fait rouler dessus par cette excellente alternance de purs titres death dévastateurs et de compositions lancinantes, portées par les vocaux toujours aussi agonisants et inhumains du sieur Van Drunen.

Asphyx ne se résume toutefois pas qu'à cette binarité, le groupe mélangeant avec brio et régulièrement éléments death et doom au sein d’un même morceau.

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CANNIBAL CORPSE : Violence Unimagined (Metal Blade)

Il en aura fait couler de l’encre, ce “VIOLENCE UNIMAGINED”, avant et après. Avant, pour tous les spéculateurs, les “nous sachons”, les “c’était mieux avant”, etc… Et après. Quand l’officialisation de l’intégration de sieur Ruttan a été faite, les “gneugneuh” ont été remplacés par des “Oh. Ah ouais”.

Et oui, Erik était devenu plus que le comparse de studio, lors des enregistrements. Il devenait d’un coup un membre actif, à part entière de la formation culte du Death Metal.

Sa maestria du riffing a été le nouveau souffle dont avait besoin Cannibal Corpse. Ce nouvel album est plus froid, tranchant et frontal. Les gars prennent de l’âge, mais à nouveau, après avoir traversé une passe de 2-3 albums “ok”, ils se bonifient. Ruttan est la “nouvelle” pépite de Cannibal Corpse, grande est notre impatience de voir la formation sur scène, défendre ces futurs classiques que sont “Surround, Kill, Devour”, “Bound et Burned” et “Murderous Rampage”, entre autres…

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CEREBRAL EFFUSION : Ominous Flesh Discipline (New Standard Elite)

Les espagnols de Cerebral Effusion nous ont habitué sur leurs 2 albums précédents à un Slam Brutal Death de grande qualité, et ce cinquième album, intitulé Ominous Flesh Discipline continue sur cette lancé.

L’album est un concentré de gras et de brutalité d'une trentaine de minutes. Le rendu est poisseux et sale avec une approche assez old school et loin d'une démo technique.

On privilégie ici l’efficacité à la surenchère de notes et surtout le groove et le GRAS!

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CRAVEN IDOL : Forked Tongues (Dark Descent Records)

Surpassant ses prédécesseurs, ce troisième album de Craven Idol, nommé Forked Tongues, s’est réellement démarqué tant le travail y semble totalement abouti, du visuel grandiose de la pochette au contenu sans fautes de l’album.

On trouve ici un un parpaing de Black Metal / Thrash intense et abrutissant, riche et frontal sublimé par une production lourde et massive.

Rien ne semble pécher dans ce travail qui s’impose comme la pièce maîtresse de la discographie du groupe et sans aucun doute une référence du style.

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CRYSTAL VIPER : The Cult (Listenable Records)

« The Cult » est le premier disque de Crystal Viper où la formation est à 3 guitaristes et cela se ressent ! On se croirait écouter un disque de heavy des 80’s sur lequel pullulent des twin leads et des soli de haute volée.

L’album est assez varié dans ses rythmiques, des titres bien speed côtoient des pistes plus mid-tempo magnifiées par la voix de Marta Gabriel. Bien évidemment, le groupe polonais ne révolutionne en rien le heavy, certains passages rappelant fortement les ténors du genre.

Mais franchement, difficile de ne pas prendre son pied sur cet album à l’interprétation impeccable, auréolée d’une production tip-top et en plus à la durée idéale.

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DROPKICK MURPHYS : Turn up That Dial (Born and Bred Records)

La formation américaine, venue de Boston, et qui suinte l'Irlande, nous offre là un album paisible, mais loin d’être ennuyeux. Le groupe, toujours très régulier dans ses sorties, propose là, un exercice intéressant et réussi : “Turn up that Dial” ne se situe pas dans la veine habituellement Irish Punk/HxC des Dropkicks.

Là, il s’agit d’un album résolument plus Irish Rock. Chargé en émotion, et toujours aussi généreux en tubes, ce nouvel album sonne intimiste, sensible.

Il s’écoute et s’apprécie donc différemment, mais toujours avec autant de plaisir.

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DSKNT : Vacuum γ​-​Noise Transition (Sentient Ruin Laboratories)

Le groupe de Black / Death DSKNT a sorti son second album, Vacuum γ​-​Noise Transition. Cette nouvelle sortie est purement et simplement un monolithe sonore sombre et torturé.

Le groupe nous propose, de nouveau, des ambiances assourdissantes et plutôt déstabilisantes qui arrivent avec brio à nous mettre à mal dès les premières minutes.

Il y a réellement quelque chose d'inhumain dans cet univers sifflant, résonnant, abrutissant et qui vous maltraite du début à la fin.

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HOODED MENACE : The Tritonus Bell (Season of Mist)

Au côté d'Asphyx, le combo finlandais Hooded Menace s'est distingué en 2021 dans la catégorie doom/death metal.

Le 6ème album de la formation, « The Tritonus Bell », renferme plus de 40 minutes d’une musique souvent massive et imposante, mais pour autant loin d’être monolithique ou répétitive. On y entend notamment des influences issues du melodeath du début des 90’s, en particulier sur les riffs et des leads se voulant assez mélodieux. 

Les compos demeurent assez longues, pour autant Hooded Menace ne se contente pas d’un riff/titre, variant intelligemment les tempos et sachant doser passages atmosphériques et séquences plus frontales. 

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(Un extrait de chacun des 10 premiers groupes du best-of international)

LAST DAYS OF HUMANITY : Horrific Compositions of Decomposition (Rotten Roll Rex)

15 années ont passé depuis Putrefaction in Progress et Last Days of Humanity vient, enfin, nous proposer son 5ème album, Horrific Compositions of Decomposition, et signe pour l’occasion chez Rotten Roll Rex.

L’album est un condensé de saleté et de malaise, un mur de bruit à vous retourner les tripes, et bien que l’ensemble soit toujours aussi grandiose, on sera satisfait que cela ne dure que 22 minutes. L’enregistrement est assez différent et plus moderne (propre ?) que sur la sortie précédente mais n’entache en rien l’aspect dégoulinant et suppurant du groupe, et on ne boudera pas son plaisir à retrouver la caisse claire au son de casserole.

L’album est accompagné d’un visuel, moins coloré que les précédents, mais toujours aussi dérangeant et en adéquation avec le contenu de l’album. Quoique “gentil”. Les néerlandais restent donc, malgré les années, dans ce qu’il savent faire, du Noisy Gore Grind réalisé dans les règles de l’art, sans aucune subtilité et toujours d’aussi grande qualité. La légende est de retour.

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ME AND THAT MAN : New Man, New Songs, Same Shit, Vol​.​2 (Napalm Records)

Ou, “Nergal & Friends”. 3è album proposé par le polonais, toujours sombre et prenant. Nous retrouvons de nouveau une très riche liste de guests, musiciens (Gary Holt, Devin Townsend…) et vocalistes (Blaze Bailey, Alissia W-G, Abbath, Myrkur…).

A noter le titre d’ouverture, qui constitue certainement le dernier enregistrement studio de Hank Von Hell (ex-Turbonegro).

Un album qui perd de son aspect “dark/rock, blues”, pour aller vers quelque chose de “country folk”, toujours sombre. Des compos de qualité, le concept d’inviter des musiciens, et de leur demander de sortir de leur zone de confort musicale… Le résultat est une totale réussite !

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NECROSADIST : Dead Ass Pussy (Pathologically Explicit)

Pourrait-on dire que l’album de 2016 était “évolué” ? Et bien… Après le “Dead Ass Pussy” sorti en janvier 2021, la réponse est oui !

Exit les élements tech/death, le death brutal, voire proto-slam. NECROSADIST donne dans le sonore et le dégueulasse ! Une explosion de violence en non-stop, parfait mélange de BDM et de grind !

Pas de fioriture, pas de temps-mort, et ce son… Un mix d’une lourdeur incroyable !

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PORTRAIT : At One With None (Metal Blade)

Les suédois de Portrait font partie du haut du panier en matière de revival heavy metal. Et ce n'est pas le 5ème album publié par la formation, cette année, qui risque de changer la donne.

"At One With None" est une nouvelle grande réussite en terme d'heavy oldschool inspiré, aux éléments épiques, occultes, speed et mélodiques. Les compositions ne manquent pas de substance et de consistance, tout est bien pensé et travaillé, des lignes vocales au travail remarquable des guitaristes (tout y passe : soli, leads, riffs, etc.) en passant par la structure même des morceaux qui ne se contentent pas du minimum syndical.

Pour qui aime le heavy à l'ancienne, ce nouvel effort de Portrait est à même de combler toutes les attentes des amateurs du style.

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PORTRAYAL OF GUILT : We Are Always Alone (Closed Casket Activities)

Sorti en tout début d’année, We Are Always Alone, le second album album du groupe de Chaotique Hardcore Texan nous a réellement comblé.

Toujours aussi frontal et colérique, le groupe a, encore plus qu’habituellement, été lorgner du côté du Black Metal. Le résultat y est malsain, oppressant et sombre, mais également plus violent et riche que jamais.

L’album est émotionnellement intense et, les 26 minutes qui le composent passent tellement rapidement que l’on se surprend à relancer l’album immédiatement.

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SKEPTICISM : Companion (Svart Records)

Pionniers du Funeral Doom, les finlandais de Skepticism sont revenus cette année proposer leur sixième album Companion, rappelant au passage qui sont les darons du style et qu’ils ne sont pas prêts à laisser leur place. 

Le groupe nous propose pas moins que la plus belle de ses productions. Ce nouvel album est plus plombant et plus déchirant que jamais.

Porté par le clavier et les orchestrations, les compositions sont grandioses, dramatiques, trainent et entraînent comme jamais.

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SPASM : Mystery of Obsession (Rotten Roll Rex)

6 ans déjà depuis la sortie de Pussy(De)Luxe et l’excellent groupe de Goregrind SPASM nous a présenté leur nouvelle création, Mystery of Obsession, un sixième album signé, comme les précédents, sur le label Allemand Rotten Roll Rex.

Les influences de leurs compatriotes de Gutalax sont certes présentes, mais nous sommes bien loin du copié collé, et là où Gutalax a tendance à un peu tourner en rond et répéter la même blague ad nauseam, Spasm semble trouver un point d’équilibre, entre le groove et le fun d’un côté et une diversité suffisante dans les morceaux proposés de l’autre.

Ainsi, cet album, qui fait un peu plus de 25 minutes, est porté par des morceaux qui, sans s’éloigner du goregrind, sont suffisamment diversifiés et inspirés pour ne pas lasser l’auditeur mais aussi par une production massive et puissante qui permet de prendre l’album comme un petit rouleau compresseur qui s’écoute très bien sur CD, et qui prendra toute sa magie en live.

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SPECTRAL WOUND : A Diabolic Thirst (Profound Lore Records)

Du black metal abrasif, froid et raw, parsemé de leads mélodiques, telle est l'excellente recette proposée par Spectral Wound.

Le combo québécois fait dans le classique, mais avec une assurance et une solidité d'exécution irréprochables. "A Diabolic Thirst" marque les esprits par son intensité constante, le groupe nous prenant aux tripes dès les premières notes pour ne plus nous lâcher pendant 40 minutes.

Le rendu se veut oppressant et viscéral au possible, véritable mur sonore nous happant par sa rage et son aspect rouleau-compresseur.

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SUFFERING HOUR : The Cyclic Reckoning (Profound Lore Records)

L'excellent groupe de black/death metal américain nous a balancé un album magistral, offrant un nouveau récital de musique tortueuse, hypnotique et asphyxiante au possible.

Seulement 5 morceaux (dont un dépassant les 15 minutes), c'est toutefois bien suffisant étant donné le style de Suffering Hour qui n'est pas là pour faire dans la mélodie facile ou la rythmique basique. "The Cyclic Reckoning" est un peu l'équivalent sonore d'un labyrinthe infernal à la limite de nous amener au seuil de la folie.

Pour autant Suffering Hour ne verse pas dans un magma sonore total, les compositions ont des structures bien établies et suffisamment de moments qui se retiennent avec quelques écoutes attentives.

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TOWER : Shock to the System (Cruz del sur Music)

Parmi les surprises de cette année, on trouve Shock to the system, le second album des New-Yorkais de Tower. Si nous parlons ici d’une “surprise”, c’est bien parce que l’on passe très facilement à côté du groupe tant leur communication est totalement kitch voire nanardesque.

Cependant, avec un Heavy Metal classique, le groupe nous propose un album personnel, sincère, terriblement efficace et entraînant.

Porté par un chant mystique, envoûtant et occulte, on trouve ici un travail réussi et surtout fait avec conviction.

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(Un extrait des 10 autres groupes du best-of international)

Best-of des sorties internationales 2021 diffusées

Bonus : 5 EPs de 2021 diffusés et appréciés

FORSMAN : Dönsum í logans ljóma (Van Records)

Le tout jeune projet Forsmán, formé en 2019, vient grossir les rangs de la scène black islandaise à l'occasion de la sortie de son premier EP.

Celui-ci contient 25 minutes d'un black metal aux sonorités chaotiques et oppressantes n'étant pas sans rappeler l'œuvre des immenses Deathspell Omega. Les compositions s'avèrent particulièrement riches et déstructurées ce qui a pour résultat une immersion étouffante mettant bien mal à l'aise l'auditeur.

Ce premier EP s'avère être un premier jet de très bonne qualité pour Forsmán qui assurément s'impose déjà comme une des plus prometteuses formations BM venues d'Islande.

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KNOCKED LOOSE : A Tear in the Fabric of Life (Pure Noise Records)

20 minutes de violence brute et de Hardcore chaotique aux relents beatdown et plus sombre que jamais, c’est ce que propose Knocked Loose sur cet EP intitulé A Tear in the Fabric of Life.

C’est de nouveau une énorme claque sous la forme d’une savate dans le visage que les Kentuckiens ont pondu, un concentré oppressant, lourd et sifflant sans concession.

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OSSUAIRE : Triumvirat (Sepulchral Productions)

Tout fraîchement sorti au début du mois dernier, Ossuaire nous a proposé un petit EP de fin d’année nommé Triumvirat.

Un travail de qualité proposant un Black Metal à la sauce québécoise, froid et mélodique, entraînant et réellement bien foutu.

Toujours aussi prenante, la musique proposée par Ossuaire atteint tout de même la trentaine de minutes et se déroule sans accrocs.

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STILLBIRTH : Strain of Gods (Unique Leader Records)

C’est un petit retour en force de la part de Stillbirth, après un album en 2020 qui a un peu peiné à convaincre, les allemands nous proposent un petit EP de 20 minutes totalement réussi.

Strain of Gods est simplement efficace, proposant un Slam Death / Deathcore classique mais maîtrisé, fun et toujours aussi groovy, ponctué évidemment de quelques breaks toujours aussi débiles et jouissifs.

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STREET SOLDIER : Turn Dangerous (Ruktion Records)

Générosité. C’est le mot qui nous vient d’emblée à l’esprit, devant cette nouvelle sortie studio de Street soldier. Combiner un nouvel EP avec les 2 précédents, quelle bonne idée !

Surtout que les plus anciens étaient sold-out. Musicalement, on a tjr ce HxC beatdown typiquement anglais, froid et heavy. Et Scotty, l’improbable chanteur, aux lignes entrecroisées entre hip-hop et aboiements…

Ce “Turn Dangerous” de 40 minutes passe tout seul, et particulièrement le feat avec le Don Campan.

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(Un extrait des EPs de la sélection)

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